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- Politique
- Gouvernement Attal
En perte d’influence à l’Assemblée nationale, le ministre de l’intérieur démissionnaire cherche sa place au sein d’un paysage politique en recomposition.
ParRobin D’Angelo
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Capitaliser autant que possible sur l’événement pour mieux préparer ses arrières dans un contexte politique hautement instable. A ce petit jeu, Gérald Darmanin se trouve en bonne position sur le podium du gouvernement des affaires courantes. Tout au long de la quinzaine olympique, le ministre de l’intérieur démissionnaire a multiplié les déplacements et les séquences médiatiques. L’heure est désormais aux prolongations.
«Après le succès des Jeux olympiques, un cycle s’achève à l’intérieur», affirme-t-il, dans un entretien au Figaro, lundi 12août, au lendemain de la cérémonie de clôture. Avant d’évoquer son avenir. «J’étais un homme qui aimait la politique, je suis devenu un homme désormais bien plus attaché au service de l’Etat», déclare-t-il.
La période qui s’ouvre s’annonce incertaine pour le député du Nord. La campagne interne pour la présidence du groupe parlementaire Ensemble pour la République(EPR) aulendemain des législatives a mis en lumière les limites de son influence au Palais-Bourbon. Plaidant pour ajourner l’élection et lui substituer une direction collégiale, M.Darmanin n’apas obtenu gain de cause face à Gabriel Attal, élu président du groupe, le 13juillet, à la quasi-unanimité.
Après cet échec, il annonçait sa décision de ne pas briguer la présidence du parti Renaissance, qui doit élire son nouveau dirigeant lors d’un congrès à l’automne. L’ancien membre de l’UMP a surtout pu mesurer son impopularité chez les députés du mouvement présidentiel, qui lui reprochent notamment d’avoir soutenu la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Gérald Darmanin et Gabriel Attal, deux rivaux de longue date qui se disputent la présidence du groupe Renaissance
A l’extérieur du parti, la voie est tout autant bouchée. D’après les proches d’Edouard Philippe, l’ancien secrétaire général adjoint des Républicains(LR) s’est interrogé sur l’opportunité de prendre la tête du groupe Horizons, au cas où son président sortant, le député de la Corse-du-Sud Laurent Marcangeli, n’aurait pas été réélu, le 7juillet. Le scénario ne s’est pas produit, laissant M.Darmanin sans solution pour peser à l’Assemblée nationale.
Tout en reconnaissant «des tensions», l’entourage de M.Attal est soucieux de mettre en scène sa bonne entente avec son ministre de l’intérieur, avec lequel «la relation n’a jamais été rompue». «Gabriel a à cœur que Gérald reste dans la famille, car c’est un atout», commente-t-on à Matignon, affirmant ainsi le leadership du premier sur le second.
Fidélité àEmmanuel Macron
Mais, à l’inverse du président d’EPR, qui marque sa différence avec le chef de l’Etat, au point que leur relation en est devenue glaciale, Gérald Darmanin joue la carte de la fidélité àEmmanuel Macron. «Tous ceux qui se positionnent contre le chef de l’Etat font une faute lourde. Il reste le maître des horloges pour les trois ans qui viennent», prévient le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, qui échange régulièrement avec M.Darmanin. Et de compter sur l’appui du président en échange de son indéfectible soutien pour, pourquoi pas, rester au gouvernement, alors que les portes de sortie se font rares.
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